vendredi 21 mars 2014

Ecrire avec son corps et un flux d'images

Pour introduire une nouvelle lecture de l'image


Temps 0

Jouer avec une image projetée (fixe) en se déplaçant, en bougeant une partie de son corps, comme ici, en bibliothèque...







Puis, pour introduire une nouvelle lecture de l'image

et pour un autre mode d'appropriation de son image-portrait de Didier Tallagrand,


Temps 1

travail avec son image de  Tallagrand projetée en grande salle...










C'est celui ou celle dont  l'image  est projetée qui doit combiner son image avec ce qu'il ou elle intercepte  de  la ou des projections  - un seul vidéoprojecteur utilisé là,  mais possibilité d'en utiliser deux ou trois + écran TV avec jeu (kinect) ou autre ou une  autre projection des images de Tallagrand...- comme on l'avait fait, pour la kinect,  pour les deux ultimes répétitions théâtrales...

Donc 
- régler ce qui se passe sur son corps (ce pourquoi on voudrait une grand  miroir  mobile  de  3mX3), 
- et de plus, puisque le corps et les accessoires (ici le masque),  en  s'intercalant entre le vidéoprojecteur et le mur et s'appropriant le flux de l'image,  inscrivent leurs ombres portées dans l'image projetée de Didier Tallagrand, piloter aussi le déplacement et les formes des ombres portées dans l'image ? 

Ce qui est une façon d'y écrire. -  le corps est à la fois page, projecteur inversé  et pinceau - et d'entrer dans l'image...
Une appropriation individuelle qui parait plus forte  et plus facile que lors du jeu avec les cartes, plus fructueux, lui,  par contre pour l'appropriation des familles/panoramas.

Mais qu'en serait-il si on jouait avec les cartes projetées ? 

Passer de nos essais bricolés mais féconds pour tous -  à une sorte d'immense "jeu" vidéo/oeuvre d'art pour pratique en artothèque ou musée,  ou grande salle d'établissement scolaire ou grande salle de cinéma ou salle Louis Nodon et bien sûr aux Baraques... Utiliser peut-être, après acteurs des Baraques et en concertation avec eux - des professionnels du théâtre ou de la danse permettant de passer à une autre dimension ? 


I rêvent aux Baraques ! 
                     "Ben oui!" dirait Marie-Claude dont l'intermède dansé, improvisé avec Elicia, vous ré-étonne à chaque fois que vous revoyez les photos ! 



Bref, ce jeu avec les images, un travail appliqué et qui plait et se joue à plusieurs.... A la fois structuré et ouvrant la voie à la créativité de chacun...








Temps 2

Jouer à plusieurs avec son corps dans un flux interrompu d'images mobiles qcq... (où "qcq"="quelconque" en sachant que les filles de 6ème ont leurs émissions  et personnes préférées, dont on ignorait même l'existence... Toute une culture à découvrir...

Là c'est plus dur surtout  quand le film projeté est rapide...







Des résultats divers plus ou moins contrôlés - du totalement aléatoire au presque totalement contrôlé...

Un corps à corps avec l'image qui en modifie non seulement la lecture (rapide) mais aussi l'appréhension. Juxtapositions de jeux  individuels ou esquisse d'une chorégraphie d'ensemble ou à deux dans l'ensemble...

Mais là, il y en a aussi qui savent isoler un morceau de projection....
Et offrent à d'autres un régal d'images à travailler...







Beacoup de demandes des jeunes pour une projection au sol comme si celle-ci permettait de mieux maîtiser l'image...(Donc au moins un vidéoprojecteur par terre ou plus ou moins incliné...)

La sensation non verbalisée de vivre à l'intérieur d'un jeu vidéo, est parfois manifeste comme la création d'effets BD.

On ne sait trop où on va mais ça accroche...

Et puis cette offre de formation du Fresnoy.

Qu'elle émane d'une personne ou un robot, la question se pose des suites de ce travail.... (Mais, "passe ton bac d'abord..." c'est évident !)
















Comment augmenter le contrôle de chacun sur son action ?

Le grand miroir comme en salle de psychomotricité scolaire ou en salle de danse parait vraiment nécessaire...

Flmer et projeter  sur la TV mobile? Un peu petite et il  faudrait deux opérateurs : projectionniste et vidéaste... Et la mobilité ?

Le cercle de ceux qui y réfléchissent s'est élargi...

Une nouvelle trouvaille à 2 niveaux en ce début de Fête de l'internet ou quand Elicia qu'on n'arrête plus - et dont on espère que rien ne l'arrêtera -  danse en se faisant filmer, puis redanse devant son film qui se joue intervenant donc dans l'image mobile !

Simple transposition du travail avec l'image fixe au travail sur l'image mobile ? Sans doute, mais il fallait oser s'y frotter !

Un travail qui n'en est qu'à tous ses tout-débuts et dont il se reparlera.



Deux vidéos-témoins...


1ère vidéo sur fond de livret écrit par elle




2ème  : elle veut contrôler par elle-même l'enregistrement ! ( Et ça c'est important !)




et vient -elle-même- régler l'ordinateur, et de près...




3ème: vidéo : danse pour une nouvelle vidéo s'inscrivant sur la précédente - avec déplacement  de l'espace de danse entre les deux pour mieux mettre en évidence cette nouvelle écriture corporelle s'inscrivant sur et dans la précédente....(A ce jour, deux chorégraphies identiques)

Premiers pas en nouvelle innovation, conçue et proposée par elle,  d'une jeune élève de 6ème...

Peut-être faudra-t-il essayer  ensuite, pour la prochaine étape,   d'introduire des chorégraphies non pas  similaires mais distinctes et complémentaires ? Qu'en penses-tu?







Envoyez-nous vos remarques et éventuellement essais,  
par les commentaires du blog ou par 
courriel adressé à ophelia.escriu@gmail.com.



Et pour aller beaucoup plus loin ? 
Regardez cette vidéo!

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