vendredi 22 novembre 2013

Etranges expositions...

Rapport avec le numérique ?


Yue  Minjun

Un travail qui lors de l'exposition passée à la Fondation Cartier était trop différent  pour que son côté "mauvais goût" avec ses roses "pétards" puissent vraiment  parler...

Quand même des questions posées par l'engoûement de galeries et collectionneurs...

Et puis cet article d'Art-Press...

Le mieux,  aller voir !

Et là entre expressionisme et surréalisme ces interrogations d'un type de société de consommation, de mode de vie, de décalage de modes de vie entre parties différentes de la planète.

Ce rire... Rire jaune qui est rose et rose vif... De surprise, d'angoisse?

Trop stéréotypé pour être simple...

De répétitions du pop et autres séries d'Andy Wharol à la sidération des profs découvrant le clônage d'un écran à l'autre en formation IPT  dans les années 80 ?

Tenues de lutteurs asiatiques et couleurs de plastique de Dysney Land...

Interrogations de la mondialisation, de l'humanité, de la culture qui fait l'humanité, de la puissance et des formes des technologies actuelles, d'un plastique tellement plus résistant que la celluloid de Miro d'il y a 60 ans, plus coloré que la porcelaine. Moins noble ?

Le numérique qui réduit les distances, court-circuite les différentes parties de la planète,  et dupliquant, bestialise l'humain tout en  mettant  partout la  dérision d'une dérisoire mais prégnante  marque humaine.

Où le " réalisme socialiste" y perdrait son latin s'il l'avait encore !

Ne pas se laisser prendre en ces étranges déclinaisons arrêtées sur images...

Encore qu'on ne saurait être insensible au rythme, mouvement et couleurs, densités figées de ces étranges instantanés comme quand Delacroix fige le mouvement en haut de barricades ou en chambres où seul se donne à voir le grain des étoffes...

Temps d'arrêt pour comprendre ? Pour que bifurque le réel ? Ruptures de déterminismes où peut se glisser la liberté ? 














Cf le communiqué de presse de la galerie 
Photos personnelles mises en ligne avec l'aimable autorisation de  la galerie Daniel Templon.



Asim Waquif (Inde)

Où les utilisations du numérique pour une oeuvre interactive s'articulent  avec des recherches qui semblent envoyer au land'art... Un land'art injecté d'électronique et robotique discrète  soulignant, détournant, questionnant  sinon rongeant un patrimoine séculaire qui rappelle ces échaffaudages de bambous de Macao.


Utilisations ? 


















Cf le communiqué de presse de la galerie 

Et la vidéo


Des expositions à aller voir...

Et un catalogue anniversaire de la galerie qui, à certaines occasions sera proposé en consultation sur place et gantée en EPN aux Baraques... 


J.Cimaz











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