vendredi 30 novembre 2012

L'imaginaire de l'intelligence

et le contexte...

Avatar et identité ...
De la lecture tabulaire à celle du document vivant...
Histoire de l'identité...
Imaginaire du livre...
Persuasion, pouvoir ou...
Représentation ou Bien commun...

Une interprétation du mythe d'Orphée...

Et la conclusion de Max Weber...

Virtuel ? Réel ?
Immersion ?

Une première conférence et sans doute d'autres à écouter, réécouter...

Complexe certes...

Mais c'est le monde qui l'est....

A écouter...  Réécouter...

Point de vue d'où on parle à décrypter aussi, certes, sans nul doute...

Mais une richesse et une complexité qui peuvent  aussi, en écartant tout schématisme,  donner encore plus de sens et densité, de polysémie, à nos investigations théâtrales  avec d'impressionnants  tas de grains à moudre...

Ecouter,  réécouter et explorer, et ne pas omettre, bien sûr, les vidéos du site à remonter de la conférence...


Puis retourner à la vidéo d'Aitken,  découvrir (bientôt en ligne), l'exposition Gréaud...


Sur le site des Rencontres d'Arles, un séminaire 2012 très intéressant -et plus-. textes brefs et courtes vidéos, à lire... "Photographie et réseaux sociaux", un séminaire sous la présidence  de Jean-Yves Moirin, Inspecteur Général arts plastiques qui situe valeurs et enjeux...










mercredi 28 novembre 2012

lundi 12 novembre 2012

Irriguer le numérique par l'artistique


et , VICE ET VERSA, en particulier


par ces voies où s'interrogent les confins entre artistique et scientifique, entre création et recherche...


En juin, Acquaviva

Accès au site de Frédéric Acquaviva


Concert et temps de création associant  des volontaires parmi le public. 
Un temps très fort.

Octobre, ateliers d'écriture numérique...


Avec, notamment, accès à  Aatie et Le Disque : des extraits choisis sur le site de Frédéric Acquaviva  et ouverts dans un "livre numérique" où chacun, en atelier d'écriture numérique, était invité à associer  texte, image et son... Bientôt aussi quelques livres et documents d'Acquaviva  consultables en EPN/Bibliothèque nouvelle...

Présentation/spectacle de ce livre numérique projeté, écouté, lu, dansé... dans le cadre de l'intermède culturel offert chaque année en prélude à la rôtie de châtaignes... Présentation d'Aatie par un groupe deux jeunes ce 10 novembre : le choix fait par ces  filles de CM2 d'utiliser le hip-hop pour présenter l'extrait -présentation d'Aatie retenu dans le livre. Aïe! Aïe! Aïe ! Excusez-nous Frédéric. 

Mais, les filles, convaincues, s'A.P.P.R.O.P.R.I.A.N.T. Aatie par leur hip-hop à elles, ont entraîné l'adhésion du public. Un public qui a apprécié la performance des jeunes, et  reçu  sans difficulté aucune cette musique qui interpelle. Un public local, relativement nombreux (et qui, entre répétitions, spectacle et re-spectacle pour la presse, a réentendu quatre ou cinq fois cette musique...)  Court-circuit populaire et artistique, artistique et populaire.  Direct. Mais où le numérique, par le livre projeté, regardé et écouté, a été inducteur, passeur puis, est conservateur et Grand communicateur. Il faut dire aussi combien Mendy, il y a un an, appréciait la présentation de Charles Pennequin par Jean-Pascal Dubost, alors en résidence aux Rias, lors d'un atelier d'écriture...



Trois jours auparavant les trois jeunes dont les deux danseuses avaient vu l'exposition Doug Aitken à la Fondation Luma en Arles. Comme d'autres jeunes l'ont fait après, comme cela parait une pratique courante  dans cette exposition et pour nos jeunes (transfert de la kinect - "Danse avec ton avatar" ?) les jeunes et même des moins jeunes se sont appropriés les images en dansant avec leurs ombres portées ou chinoises, au bas de celles-ci...



Deux photos de la visite de "Altered Earth" de Doug Aitken  par  J.Cimaz, aux Ateliers 


"La camargue est un paysage mystérieux et envoûtant, doté d'une beauté brute et d'un caractère unique. Dans cet environnement, les oiseaux migrateurs se réapproprient les bunkers allemands et le Rhône s'élargit jusqu'à la Méditerranée révélant de vastes salines à fleur d'eau. ALTERED EARTH n'est pas un documentaire : c'est un projet qui explore une interprétation kaléidoscopique du paysage moderne... "
                                                                                                                    Doug Aitken
                                                                                                                 Altered  Earth
                                                                    Fondation LUMA pour le parc des ateliers




NB. kaélidoscope ( "Le kaléidoscope, d'après "Wikipedia" est un tube de miroirs réfléchissant à l'infini et en couleurs la lumière extérieure. Le nom de ce jouet vient du grec, kalos signifie « beau », eidos « image », et skopein « regarder ». Certains modèles contiennent des fragments mobiles de verres colorés, produisant d'infinies combinaisons de jolies images.
L'observateur regarde d'un côté du tube, la lumière entre de l'autre et se réfléchit sur les miroirs."

Voir "kaléidoscope" sur  Google Images 


 Mais "une interprétation kaléidoscopique du paysage moderne" ? 

Beau comme procédure récursive inconditionnelle sur cadavre non-exquis de TO7-70 ? Ou narcissiques miroirs de Gala  Dali en Cadaquès ? Envolée surréalisante ou critique dadaiste ? Les deux ? 

Reflets  et reflets en photos - de Clergue et d'Arles... Sous-l'eau de Barcelo ? 
Et si, tout simplement, fractales en sansouires des saladelles en fleurs ? 
Ou arborescences simuleuses exploratrices d'un devenir probable de la Camargue ? 

Ce qui parait certain c'est que le développement de la culture numérique serait fort rachitique s'il faisait  l'impasse sur l'histoire de l'art..  + et des sciences... et de la philosophie et des démarches de création/investigation artistique... 


Et là, c'est des géographes que nous vient une expression-clé : "Les paysages du kaléidoscope méditerranéen, qui fondent une « méditerranéité ». "... Vous trouvez aussi " Le Paysage élément d’unité ou expression de la diversité méditerranéenne ?"Le paysage "reflet"... Voilà pour situer une problématique complexe...Kaléidoscope entre utopie et système de systèmes... Besoin d'y voir clair et recours à un projet où le "Earth" du titre renvoie à certains courants du Land Art associant approches écologique et sociale ? Voilà qui fait comprendre que le recours à une résidence de cinq ans de Doug Aitgen pour appréhender ces paysages camargais dont un bonne part fait partie d'un parc, est la traduction du besoin d'un défrichage artistique pour mieux appréhender des contrées non encore totalement défrichées ni au niveau conceptuel ni au niveau des sciences humaines. S'éclairent l'entrée par les Eoliennes et le quasi final par ferrade et chevauchée de gardians. Une oeuvre d'art qui fonctionne à plein, polysémique dans ses images, ses transitions, sa musique... Et l'envie d'y retourner pour de nouveaux regards... La publication publique téléchargeable en présente sans doute une lecture largement retenue. A voir ?


Où l'art prend tout son sens comme moyen de connaissance. Le fondement aussi de sa nécessité accrue à l'ère du numérique...




De Vaccarès en Piémençon, (photos jacqueline Cimaz)
Salins & Piémançon, d'après de très belles photos de Mylène...


 Un découpage-collage comme extraction personnelle de ce qui fait sens, aide à comprendre, aussi, en fonction de sa familiarité avec les lieux. Ces sables différents quand on a vu un hiver à l'ouest des Cabanes de Sablons une voiture disparaître peu à peu engloutie par les sables mouillés. Une dimension particulière de cette stratification des temps qu'on découvre en creusant ou quand la mer ravine. Strates de sédiments au gré des tempêtes - venus d'où ? 


Sable de Camargue, photo Michel Cimaz

Mendy écrit en Piémençon (photo Michel Cimaz)


De l'expo en Piémançon,  photos M.Cimaz


Doug Aïtken  (Photos J.Cimaz)




Sons récursifs et récurrents de Camargue... Une création sonore...
(Flèche retour pour retourner à la page du blog)






Une vidéo du début de la projection.
Avant la danse, la course pour apprivoiser ou s'approprier
l'image en mouvement...




Des Ateliers aux Salins de Giraud après arrêt  QRcodes  (Photos J.Cimaz)




Le "livre" numérique    passeur artistique dans le numérique ?

Ne serait-ce que parce qu'il introduit  des  et  à des  oeuvres ? 


C'est ce qui advient aussi  à "Ah" d'Emma Reel,    publié au Seuil et retenu par Pierre Ménard...


Les "livres" numériques (et pas "seulement numérisés" et quelle qu'en soit la forme) - réseau social  pourvoyeur de  développement culturel multiforme et inédit dans le numérique ?


(à suivre)



En conclusion, l'absolue nécessité d'irriguer et questionner  le numérique par l'artistique - un passage obligé pour le développement de la culture numérique -  une proposition très intéressante à cet égard, de Guy Fréry,  du SIVU des inforoutes de l'Ardèche : suggestion faite  à tous les EPN d'ouvrir leurs portes à des artistes utilisant ou interrogeant le numérique,  pour expositions - et, cela parait aller de soi - activités de médiation conduites par les artistes et, en liaison avec eux, par les animateurs d'EPN.  

Communication à concevoir ensuite sous forme de vidéos, "livres" numériques avec textes, images, sons, vidéos, blogs, sites...


L'exposition Doug Aitken ne dure que jusqu'au 20 novembre. Deux jours seulement pour aller vivre une expérience que l'artiste ne veut pas faire vivre ailleurs... Allez-y et suivre sur Villes Internet l'agenda d'Arles et accéder à la documentation en ligne... Même si le mois de la photo à Paris....  Même si Depardon à Confluences...  Arles c'est là la création en cours et se faisant qui est présente, à la pointe de la jonction de l'artistique et du numérique... Et ce besoin qui s'en accroît, de vivre ces paysages, d'arpenter, ne serait-ce que des yeux ces étranges cartographies du delta d'aujourd'hui.

La construction de la fondation Luma, le beau projet de l'architecte Franck Gehry ? Début janvier, le démarrage, nous a-t-on dit, avec une belle implication... 


                                                                                                         Jacqueline Cimaz




dimanche 11 novembre 2012

Cité par Pierre Ménard dans Liminaire


dans Liminaire



Ah !


Ah !


Ah !



Un livre - numérique - pas simplement numérisé...

                                                        Avec des liens...


Du sommaire au texte,
                    d'un texte à l'autre,
                                        à une image,
                                                       d'une image à l'autre,
                                                                                   du signe au son...


Pas inintéressant ce livre d'Emma Reel au Seuil...

                                                     Du moins on s'y retrouve...


Le texte ?


                    A découvrir...




                                                                A voir de plus près ?



Déjà mettre la vidéo de Daily Motion en grand écran...




Vos avis ?










mardi 6 novembre 2012

ECRITURES NUMERIQUES : ça usine !


Publish at Calameo or read more publications.



A en voir cette publication, atelier ou ateliers productif(s)




Friselis, tourbillons d'ateliers, sinon maelströms...

Et c'est riche !

Le problème du temps de travail pour conservation, transmission et valorisation...


Planche photo banale...


Mais

Le son sous Audacity, convertir MP3, mettre sous site pour avoir une adresse IP...inclure...


La vidéo, le temps de conversion...


Vuvox qu'on aimerait utiliser davantage et mieux intégrer à autre chose...


Et l'image qui ne laisse pas sa part aux chiens quant aux besoins de temps !


Et puis la tentation qui croît de travailler la vidéo, de la faire dériver, d'en faire dériver des temps et espaces précis... Logiciel à trouver, apprivoiser, exploiter...


La tentation d'utiliser certains filtres et leurs combinaisons et les combinaisons


 filtres/
                   calques


D'où vient ce fluide pointillisme ?




Extrusion ?



Solarisation ?



Solarisation, inversion (calque) , extrusion...
Vers d'étranges cartographies du quotidien ? 



Des hasards non pour en rester là mais pour en tirer la connaissance d'une palette d'effets et outils à utiliser en fonction de ce qu'on veut dire... Non pas éliminer l'aléatoire mais en pousser toujours les limites ce qui suppose aussi des connaissances et références en matière d'art, y compris contemporain....