mardi 31 janvier 2012

Avant la fin annoncée de TravailRêverieauTravail retour différé sur lo Cocut



Lo cocut, le coucou, faire le coucou...

Très longtemps qu'on voulait dire pourquoi on en voulait aux COUCOUS de tout acabit !

Et là c'est le sentiment exprimé par Jean-Pascal d'avoir "fait le coucou" parce qu'il a fait sien un titre sans se rappeler d'où il le tenait qui pousse à revenir sur cette sombre et plumeuse affaire.

Quand plusieurs chercheurs ou artistes travaillent en même temps sur le même problème émergent ce n'est sans doute pas par plagiat mais plutôt parce que ce problème a mûri et émerge, comme question clé dans l'air du temps, née de la conjonction de plusieurs problématiques. Chacun le traite à sa façon  et dialogue avec ses collègues... Du solide et du sérieux !

Quand Picasso fait 84 "copies" des Ménines de Vélazquez, il lui rend hommage, s'approprie ses recherches en les situant dans un autre cadre et les dépasse...

Mais voici que le 17août 2011, ça n’estpassans une pointe 
POINTEd’auto-agacementquelepoètedécouvre danssabiblio thèque,etqu’ilavaitoublié, raisondel’auto-agacement, ce livreettitredeStéphaneBouquetpubliéàChampVallon 
                                                                                en2011
                                                                                                                                                                                                                                                 2011:  Dansl’annéedecetâge (108poèmes & les proses afférentes)...
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le livre est divisé en deux parties : la première contient    108
.;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; poèmes, numérotés, et la seconde, le  journal des circonstances d’écriture des 108 poèmes, sous la forme de 108 proses numérotées. Dans un premier temps, le poète, avec ses « Blocs, & journal afférent », se sent à la fois : idiot, penaud, ré-auto -agacé, néantifié, désemparé, démuni, découragé,

 démissionnaire, copieur, inoriginal,

 aquoiboniste  futile, courroucé, interrogatif,

 questionné, relancé, combattif, 

et décide, écrire procède par bonds décisionnels, qu’il changera de titre point barre ././././././././././././././././././././././. ————————————————
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Qué tintoin pour une telle remarque ! faute avouée à 1/2pardonnée et quand l'élève dépasse le maître c'est que celui-ci a été bon!

Alors le bât du coucou qui fâche ? A chercher ailleurs ?

Des résultats d'un long travail devenant simples affirmations brillantinées !
Un poison pour tout apprenant - le venin qui insinue qu'une connaissance a un sens sans être située dans son contexte d'émergence, comme si une connaissance pouvait s'appréhender autrement que par reconnaissance de ce dit contexte et de la longue chaine de production qui l'a construite.



La connaissance du coucou sans ancrage historique et conxtextuel n'est qu'opinion ou croyance et non co- nnaissance. Il n'y a pas même vulgarisation mais tromperie et pillage iconoclaste conduisant à confondre concept et anecdote, à niveler les oeuvres -oeuvres d'art ou productions sociales QCQ.

 

Et  cette cocuterie là (de "cocut", occitan)   est  inadmissible  parce que trompeuse-antipédagogique-et-nocive pour jeunes et autres apprenants...
coucouterie de copiéscollés lissés non identifiés ni visionnés en imprimante 3D de FabLab!

                racoleuse

                        comme tout travail de faussaire...
                                                       ou voleur de trois sous...


comme chausser des bottes de sept lieues pour n'en rien   faire...


ce n'est pas pour celui qu'il pille que le coucou est gênant car cestuy là sera toujours plus avant dans sa démarche, déjà loin de l'endroit où il s'est fait détroussé ; mais pour ceux qui, abusés, illusionnés, prennent des vessies pour  lanternes et croient que tout est facile...


Alors, Jean-Pascal, cela vaut-il la peine de changer un titre qui avance comme un doigt dans un gant ? Balise d'honnêteté?





Plutôt dire ses sources et légitimer le détournement, non ?

Mais il est vrai que  " ATTENANCE" est si belle, ambigüe, polysémique, rurale, dense, lestée de patrimoine, savoir-faire et vieilles machines, cache et cimetière familial, et bois disjoints, marches usées en leur centre, lisse et fermée comme du définitif... 


L'opposé de toute 
couclowterie 


- cette écriture se faisant 
et donnant à voir ce se- faisant enrichi précisé ou ouvert par ce visuel comme réalité augmentée par le numérique 


et d'autant plus fort que discret . 


Du précieux sans  préciosité, 
une plus-value inédite de l'écriture numérique 
là 
où justement 
on n'aurait pas eu 
idée d'aller l'attendre


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lundi 30 janvier 2012

l’homo poeta faber sapiens


offre un nouveau poème en bloc et ses attendus...




"C’est ce regard-de-langue penché sur le vide qui caractérise le travail du poète : construire un pont : la phrase."





 
Trouveor, faitrefaiseor, un introuveur ?
"Mais il controuve : il imagine avec intensité cette phrase qu’il aurait pu retrouver sur le bout de la langue".

Un très beau texte, à lire et relire...

Quant au support...


Et retour sur la fin du texte précédent  :

" On peut rêver, à l’instar des écoles d’art, à des écoles de littérature (avec une section Poésie) ?











vendredi 20 janvier 2012

L’e-mergence du So


 « Les technologies numériques sont des technologies d’écriture et, par conséquent, de lecture. En tant que telles, elles constituent, comme l’invention de l’écriture elle-même il y a 5000 ans, une extension de notre cerveau et, ainsi  de nos possibilités cognitives (1). Elles impliquent des « savoir-comprendre » qui sont des « savoir-lire » et des « savoir-voir » spécifiques de la lecture du livre. »
écrit Annick Lantenois dans son introduction à « Lire à l’Ecran » (ED.ESAD Valence 2011) (un  petit  livre vert qui sent bon – une odeur qui renvoie aux années 40 – pourtant  Brémond, non...)
Un texte très intéressant   
                                                 Mais
                                                                   Marchetti, Nguema...

L’e-mergence du So

Du so de "solisuel" et par ce  biais ou ce coin,  une extension du cerveau qui  n’est pas  extension à  2 dimensions mais à nn dimensions ,  porteuse d’inédit, de discontinuité et d’hétérogène intégrés , in progress  et  ouvrants  -  rupture de Gödel et continuité  d’Escher  (2) - comme déjà cet aboiement  à la mort d’un puis deux  puis de tous les chiens de Saint-Martin-de-Ré déclenché  par l’audition  radio de la lecture d’un de ses poèmes lettristes  par Isidore Isou (années 1956-57 ?)
Langage/Ecriture/Numérique... trois grandes étapes de l’hominisation .
Extension/restructuration...
Apprentissage par delà l’immersion...  Après la lecture tabulaire de la poésie, quelle lecture du lisuel et du solisuel ? Quel apprentissage de ces écritures (3) ?
Comment loin de Pacific 231 (4) ou de Luigi Nonno (5) des fragments de paysages sonores sont détournés en composants parmi d’autres d’une écriture solisuelle complexe  (6).
                                                                      
 

1. creuser côté « médiations symboliques » de Vygotski ?
2. ou quête de continuité et négation de la discontinuité ?
3. où la question que nous nous posions en 2009 – numérisé/numérique – parait bien dépassée...
4. Arthur Honegger

5. "la fabricata illuminata"

6. Aller, retourner, passer du temps à l’exposition Marchetti...



mardi 17 janvier 2012

Numérique musical et mécaniques poétiques...

 Emergences


Le mercredi : « Numériques, Nouvelles pratiques en écoles d’art »,

avec

notamment,

une participation  d’Alexis Chazard, des participations d'étudiants des écoles d'art de Valence et Lyon...  



Sylvette Béraud-Williams y était avec Jacqueline Cimaz ce mercredi.
D'autres facettes du numérique. L'importance de l'art soulignée par N.Thély
et la diversité des réalisations et recherches...


Quand le virtuel augmente le réel...

  
La visite de l'exposition Marchetti...Et la réalisation des planches au PAPI 
 sur fond d'"Hatali Atsalei' et de "Mort aux vaches"
- lab'expo erasme et Lionel Marchetti

- Le vendredi "Numérique, nouvelles pratiques de transmission"...

     
                       avant vernissage et concert...
                       Et où il se dit combien se travaille et retravaille la matière sonore...




- les mécaniques poétiques, installations musicales interactives d’EZ3kiel au Lux...  et le concert/Labo




 NB. Voir aussi le site Images du Lux.

mardi 10 janvier 2012

Retenu par la Patalgonne

D'emblée, comme insight, comme réponse à la demande de voeux - alors que ce n'en est sûrement pas une !

" où le mental se pose dans la distance séparant le lieu de résidence ardéchois et son lieu de vie et d’écriture, comme s’il lui fallait puiser l’énergie dans cet espace géographique mentalisé, pour faire l’apologie, contre vents et marées et contre l’étymologie du mot « travail » et contre une vision réduite au socio-professionnel dudit mot et de sa notion, faire l’apologie du créateur en libre-travailleur, en travailleur non aliéné, en travailleur qui, au moyen de son travail d’écriture, combat l’aliénation mentale du novlangue libéral, de  la phraséologie nazie (« le travail rend libre ») tapie sous la phraséologie libérale (« le travail, c’est la liberté »), faire l’apologie du poète en tant comme travailleur ayant plaisir immense et paradoxal à son travail. Travailleur de l’esprit, que le poète, un « traveilleur ». "

Et pourtant à la relecture on se dit "'elle a bien lu la cousine, même si j'eusse préférer "pensée"  ou  "savoir" ou "connaissance" à "esprit"..."








 Deux mots qui renvoient à des noms de revues...

C'est bien sûr du Dubost de Rêverie au travail... 
d'un texte magistral...



Philosophie et poésie.et pas poésure et peintrie...

Et sûr que dans ces voeux...


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Ensuite nous aborderons le travail d'Alice au loto des Rias...
Beaucoup de questions et la recherche d'une clé...
Alice souhaite la paix au monde... Mais comment utiliser cette carte pour le dire ? D'abord comment l'interpréter ? Tous les possibles !
- seulement par une impression d'ensemble...
- mais répétitions et variations... Chercher un code ? Une pierre de Rosette ? Des analogies ? Comme ces caractères chinois où des traits et signes attribuent par leur présence ou absence un sens précis et chaque fois différent à une même stucture - on pourrait ainsi s'interroger sur la série des ronds ou celle des rectangles, avec leurs variantes ?
- rébus ?
- autre ?

Pour Alice-au-loto-des-Rias,
quelques éléments arrachés à ma cousine de Patagonie :




"Savoir ce que sont les logogrammes (d'après Wikipedia)
Savoir qu'idéogrammes et pictogrammes et souvent leurs combinaisons  s'encuentran  dans les diverses langues...
Connaître 
1. Les hiéroglyphes
L'écriture des Egyptiens anciens (logogrammes et phonogrammes) à distinguer de celle des hittites (idéogrammes et symboles syllabiques)
2. les écritures cunéiformes  (Logogrammes et phonogrammes ) 
3.  les sinogrammes (pictogrammes,   idéogrammes, idéo-phonogrammes et emprunts. )
4. l’écriture maya (logogrammes  et  symboles syllabiques combinés.  )
Palenque glyphs-edit1.jpg - Wikimedia Commons
Avec  glyphes renvoyant  à mots, syllabes ou combinaisons de glyphes idéographiques et syllabiques... entre logographique et alphabétique...  entre sémantique et phonétique...
 Une grande liberté de composition pour les scribes et une dimension visuelle et plastique indéniable contribuant aussi  à une approche symbolique des plus libres et personnelles...
Pour en savoir plus très intéressant,  le "compte long"les langues mayas et voir le  codex de Dresde ..."


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Les vœux de la cousine de Patagonie ?  écriture libre et personnelle pour dire qu’elle souhaite à chacun ce que lui-même souhaite...  C’est évident...
Références culturelles d’aujourd’hui bien sûr avec la date, la date en miroir, l’arobase, les  vêtements des enfants jouant dans la neige, l’utilisation de transformations sous Photoshop, la signature en haut et en fractales...
Références patrimoniales vagues et  implicites ? Bien sûr, sans doute,   l’écriture maya et ses glyphes...  et ce rond des coordonnées polaires qui pourraient  renvoyer  aux cycles du monde Maya où 2012 n’est pas donné comme fin du monde mais d’un monde et donc celui de la naissance d’un autre monde... 
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Celui que vous souhaitez pour  l’ère du numérique ?
Alice a répondu : "un monde sans guerre ! "
 Ce que moi, Ophélia, j'ai traduit en « que l’ère  numérique – que ce monde qui advient et dont les Mayas auraient -semble-t-il - annoncé la naissance pour décembre 2012, serve à la vie de tous,  à la planète, au bien-être, à l’intelligence, à  la solidarité...  à tout autre chose qu’à produire et utiliser des bombes intelligentes ! »

« Moi, A.B., je souhaite à tous que 2012 soit une année sans guerre ! »  Une très belle réponse de  cette jeune fille !




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Et l'envoi immédiat de Régine Raphoz, à la réception des voeux...


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Et ?


Lire du lisuel ? Lire du lisuel ? Lire du lisuel ?
C'est pas sonore, C'est pas sonore, C'est pas sonore, c'est sûr...  Mais c'est quoi ? Mais c'est quoi ? Mais c'est quoi ?
A inventer ! A inventer ! A inventer ! Et le solisuel ? Et le solisuel ? Et le solisuel ?

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"Traveiller en paix sur cette planète"


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 A suivre....
                                 Pour voir la vidéo, cliquer sur ce lien... 
 


  La Patalgone vient de sélectionner l'écriture lancinante de cet "Art in Progress" de Stéphane Couturier comme quête du sens de la forme qui passe...