lundi 28 novembre 2011

Mise à jour d'informations concernant le site des Rias,

l'EPN,
la Bibliothèque,
les blogs,
la commune,
l'intercommunal...

Jaune champignon pour grandir ou rapetissir ; logique Magny/Caroll d'une gruirlande éternelle...

De la création et l'utilisation d'un blog outil d'écriture poétique à la lecture d'une revue numérique de poésie, en passant par le décrytage de "ma maison vue du ciel" et moi flouté et même mes ânes, et le cadastre numérisé et ces outils nouveaux de géomètre,  et les mathématiques soudain, et ces arobases à l'entrée du village ou cerise sur gâteau et ces nouveaux et étranges projecteurs qui en quelques watts vous transforment une petite église romane en presque cathédrale, quand en framapad se cherche encadrement design pour mémoires d'ici...
Et ces jeux partagés avec amis connus ou inconnus et ma soeur qui a du mal à suivre et la peur parentale des addictions - ils ont raison - et le ronronnement rassurant du réseau et mes espaces et mes temps à coordonner vite pour avancer.

Réalité du virtuel et irréalité du réel où surnagent quelques fâcheuses irréversibilités comme vol  plané kleinien refusant tout rembobinage. Jetée comme les dés sont jetés ou l'accident de Frida.

Tout ce que tu dis sur Facebook peut être retenu contre toi.

Et tes identités et la fiction, tes territoires ?
Et pouquoi sur People peux-tu en 24h changer d'identité et d'âge de ta vie et de statut ? Quel moteur de recherche ou quel X en décide ? Et l'ambiguité des redécouvertes et découvertes ?

Tu coupes, tailles, construit sous Vuvox... Peut-être un copain d'Aldéberrent dans 3000 années-lumières te verra, toi et ton étrange herbier même si les fraises ont des lunettes et les châtaigniers des têtes d'âne.

"Etrange civilisation rurale du début du 21ème siècle, au temps des premiers pas dans l'ère  du numérique", pensera-t-il .
Et s'il écoute Hugo Ball dont le dit va jusqu'à détourner quelques secondes un préado de 2011 d'un jeu vidéo !

Bref ça bouillonne et tourbillonne comme poème en ébullition ce clapotis du numérique en marigot où même on peut acheter par satellite en circuit court givré sis sur la D21.

Mieux qu'hypallage en verte souris,  rubriques banales de newsletter in progress de village de 160h en 2011 finissant...

La commission Culture, Démocratie Participative et TIC du CLD ValDAC vous convie à une rencontre débat.Y aller,
               Y aller
                       Y aller
                               Y aller non                                            mais pour ouvrir des questions...
                                                  pour fermer des réponses

                                                          
                                                                       SERENDIPITERREMENTS FECONDS...

                                                                     (un  texte que m'a envoyé ce jour ma cousine 
                                                                    de Patagonie qui suit de près nos sites et blogs)

mercredi 23 novembre 2011

poème->prose->bloc

" poème->bloc->prose
=>poème en bloc de prose
raccourci en :::


poème en bloc "



Un très beau texte - le poète scientifique de la langue.
Arts et sciences moyens torsadés d'investigation du réel...
Création typo/topographique, création artistique, externalisation de forme qui fait sens...


Un texte qui semble poser une évidence.

Mais pourquoi l' du blog induirait-il versatilité plutôt qu'exigence (re)raturante sinon restructurante ? Une question  à J-P.Dubost...  A suivre en blogs ?

samedi 19 novembre 2011

Des nouvelles de Patrick Maury nous offrant le port d'Etel

Merci pour ton envoi. J’avais regardé plusieurs fois sur le site des Rias, mais je ne l’avais pas trouvé et m’en étonnais un peu. Maintenant que j’en ai pris connaissance, je veux te remercier grandement pour la justesse avec laquelle tu décryptes, c’est bien le mot, ce cinquième numéro de Secousse. Je suis sûr que ceux qui te liront ne manqueront pas d’aller sur le site pour voir, par eux-mêmes, de quoi il retourne.

Je me suis retiré en solitaire dans ma Bretagne de cœur jusqu’à Noël où F.  et sa fille viendront me rejoindre. J’espère que tout va bien aux Rias. Salue M. pour moi.

Patrick
P.J.  Le port d’Etel

 

jeudi 17 novembre 2011

En remerciements à Jean-Pascal Dubost

pour la richesse de ses apports aux fins fonds de l'Ardèche. Une extraordinaire résidence...
l'offre d'une promenade première ou presque,   au hasard (semi ) de la phonothèque   du cipM  

Bien sûr et la lecture  de Lewinter en est très belle, " Le dit d'amour et de mort du Cornette Christoph Rilke" (Rainer Maria Rilke)... 
et puis 

Suicidepassionnel / Mots 1 / Mots 2  Une lecture de:  Sònia Moll 

Autoportrait nu  de Vinyet Panyella 

Sommaire astral III  de Joan Brossa. Lecture Marc Audí, Glòria Bordons
Hazard à l'hallali   de  Saül Yurkievich  

En authentique intermède :
Chant gitan   de  
Antonio Cortés, Luis de Almeria  

Mais : Galaxie (extrait) Une lecture d'Augusto de Campos

Et, en mémoire des chiens de Saint-Martin-de-Ré des années 56,   ces Poèmes d'Hugo Ball   Une lecture de  Pere Sousa

Puis, en offre à nos amis occitans du « patois » :  Juin un soir / Oiseaux   Une lecture d’ Estella Comellas 


jeudi 10 novembre 2011

Tension


Le schéma à la relecture paraissant inerte sur la fin,
Restait à trouver la  bonne lessiveuse pour porter à ébullition  poète et lecteur...
En hommage à Marx Ernst pour Dadaïsme et Surréalisme sans lesquels...
Et quand on sait que les algorithmes menacent la sérendipité (cf RSLN )




mardi 8 novembre 2011

Un week-end très riche avec Jean-Pascal Dubost

Le schéma réalisé dans le précédent message  à partir du texte de Jean-Pascal Dubost fait place au contexte,  avec les goûts d’une époque (1) ,  son intelligence et ses connaissances,  les ouvrages des prédécesseurs – ouvrages écrits, plastiques, sonores...
- Après avoir vu et écouté    le  Pneuma récital     de  Sébastien Lespinasse au Centre Pompidou, on ne lit plus de la même façon le « peumatique » de Jean-Pascal Dubost. Sans l’assimiler ni le réduire au récital de Lespinasse, plutôt en incluant celui-ci comme une des multiples références internes possibles – ou connotation - de ce « pneumatique », on y perçoit une autre densité, une autre polysémie...

C'est-à-dire que la connaissance d'une part du contexte par le lecteur enrichit encore le texte de Dubost.
Et quand on lit dans le descriptif du Centre Pompidou l’intérêt de Lespinasse pour les pionniers de la poésie expérimentale actuelle comme Kurt Schwitters, Tristan Tzara ou Isisore  Izou (bien connu à Saint-Apollinaire-de-Rias) (2)...
- Après   l’interview de Jean-Pascal Dubost de 2009    et la découverte du N°33  de la revue « Passage d’encre », la poésie expérimentale redevient familière et devient familière sous sa forme visuo-dynamique.
- Après avoir lu   l’article de Jean-Pascal dans Poezibao   et vu le travail  d'Augusto de Campos (3),  dont  "erratica"    d’où vous pouvez accéder à de multiples œuvres comme celle-ci...  les concrétistes brésiliens deviennent plus familiers.  Et surtout, si vous connaissez le catalan ou parlez l’occitan ne traduisez pas et gardez la saveur du portugais...

- Après avoir "plagié" (ou s'être appropié, en mots seulement) - toujours présenté par Jean-Pascal Dubost-  le texte, écouté en temps réel, d'une performance de  Charles Pennequin   dont on peut découvrir de multiples vidéos sur  You Tube    comme  Comprendre la vie... 
Alors le texte de Dubost.s'est tendu comme montgolfière...


NB. Les articles détaillés de Nicole Bertholon et Jacqueline Cimaz, concernant  ce week-end - lecture-rencontre et ateliers - sur le site de Saint-Apollinaire-de-Rias, domaine PAPI, rubrique "Vidéopésure" , et des images ; accès par  lien direct.
Les textes des participants seront intégrés à une publication sous une forme à définir en réunion, en lien avec le projet "Du recueil de mémoire à l'écriture transmedia".
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1. la persistance de l’influence du dadaïsme est-elle  goût ou outils d’époque ?
2. une histoire de chiens transmise et plus ou moins mémorisée et intégrée au patrimoine d’ici  - de ces greffes dont on recherche après l’origine et qui s’explique ici par la réalité du virtuel, la force symbolique du choc de langages...
3. à découvrir déjà dans et à partir de Google images (où on est  frappé par les ressemblances avec les créations du groupe de Granollers au début des années 60  en dépit du franquisme et de l’interdiction de la langue catalane. Participaient à ce groupe dont j’ai du mal à retrouver la trace sur Internet, Joan Brossa, Antoni Tapiès, Moses Villelia et bien d’autres (cf aussi chronicas de l’arte conceptual). Juste la trace d'un contact entre une revue brésilienne et l'Espagne -et Barcelone et non Granollers, dans un PDF  


dimanche 6 novembre 2011

Le poème -> figure filée de soi souffllé

Un   texte "Le 22 juin 2011.."  revu et mis en ligne ce 31 octobre qui reprend, incurve et précise le beau texte de Jean-Pascal Dubost, du 13 juin publié le 22 octobre. Où il se dit que le poème "Du bloc" sera élaboré selon le schéma suivant  : le poème ->"  

D'où l'irrépressible, audacieuse et risquée envie de schématiser ce schéma en s'appuyant sur un souvenir d'algorithme de l'informatique du début des années 90... Et effectivement, à grands traits de mise au carré, de relecture, on cerne, identifie... et découvre de nouvelles profondeurs.

Fosses abyssales non soumises à une quelconque "inspiration". De celle-ci en effet le sort parait définitivement scellé. Quand à l'"air", physiquement inspiré, soufflé en jazz il semble support ou porteur de forme filée de soi comme celles qui émergent en création  refroisissante de maître verrier....

Alors opacité et densité repoussées mais présentes - noumène kantien résurgé aux limites de la zone éclairée...

Schéma osé...




L'important n'étant le schéma réalisé mais le travail de sa construction...
A lire en tout cas comme on étudie une pelote de réjection...

Ou, comme le week-end d'ateliers d'écriture qui s'achève y fait penser, en surfant sur la ligne de crête avant-gardiste de la suture lancée à grands points entre artistique et scientifique...

Avant d'aller voir à la Fondation Cartier "Mathématique, un dépaysement soudain."





            

vendredi 4 novembre 2011

Contre vents et marées

Jean-Pascal Dubost

malgré un accident de la route,
malgré les retards de train,
malgré les intempéries,

Jean-Pascal Dubost sera là ce soir
pour une lecture-restitution à deux voix du blog de résidence.

Samedi et dimanche, Jean-Pascal proposera des ateliers d'écriture basés sur l'expérimentation du langage mêlant écriture et d'autres supports.

mardi 1 novembre 2011

Secousse 5


« au fond de l’œil  une
illusion   l’empire et sa perte       son estompe »

La belle écriture d’Agostini à l’algue généalogique fleurant comment chez Brémond ?
                                                                                                                                           


Poésie
Après Agostini, Henri Cole : texte original et la traduction de Claire Malroux lue par Gérard Cartier...

                      Le numérique s’adoucit,  s’insinue  - moins systématique...

 L’écriture arménienne  de Violette Grigorian  est  belle comme  typographies de Concrétistes.

Philippe Longchamp, une écriture forte à lire  - plus qu’à entendre. Ces compressions.
Et cet extrait sélectionné séparément par Jacqueline Cimaz et par Fatima Mana.

« Quand on a ouvert l’armoire, elle était pleine de jupes damassées, de saumons pendus, de bleus à l’âme, de hanches, d’équerres. C'était d'une grande générosité. D’une grande  précision aussi, comme toujours en avril, quand on lessive la mémoire.»
 Les  extraits  ci-dessus font partie de  « Compressions, concrétions et coulures » à  paraître prochainement à La Dragonne, avec des monotypes de Nélida Medina.


Dans cette rubrique « poésie » outre la simple publication, le numérique c’est la présence d’une icône de casque d’écoute ; vous cliquez et vous entendez, sans attendre, des enregistrements audios de bonne qualité.

Proses
A signaler  un texte de Vincent Gracy, « La Grande Course » (suite). Une intéressante fonction " feuilleton numérique" . «  La première partie de ce texte a été publiée dans la Quatrième Secousse (juin 2011) »  Si vous avez téléchargé la revue un copié-collé vous permet de reconstituer le texte.


Essais
Nimrod   « L’écriture, cette déraison »,  et ces « recalés de la littérature ». Affaire de communication ? Laquelle ?



     

Avec, Olivier Rolin, sur le roman, l’irisation de la pensée, sa claudication, une belle communication numérique en trois parties  de bonne longueur... L’une, brève,  puis deux d’une bonne quinzaine de minutes chacune. Un entretien  long et très riche  avec Anne Segal et Gérard Cartier     


... « le roman est le territoire des pensées hésitantes », l’écriture au départ, pour comprendre, puis le roman pour tenter la synthèse et la structure, bien que considéré comme 
« futile »...  
- le style,  langage sexué
- un passage très intéressant sur l’« orgueil satanique » de l’auteur -  orgueil et humiliation – évoqués par Borgès.  Quelque chose, là, qui renvoie à la lecture faite   sur ce blog d’un récent message  de Jean-Pascal Dubost sur « Rêverie au travail »...

Une structuration, des dosages mieux maîtrisés dans ce n°5 de Secousse ; un numérique assoupli, mieux fonctionnalisé, moins au service de la forme et beaucoup plus à celui du sens,  que ce soit pour ce qui concerne la  sonothèque  ou les divers types d’utilisations (de l’extrait au texte global ou, plus rarement pour précision ponctuelle) du lien hypertexte...


Moins pris par la forme, plus libre dans la revue, on peut dire ce qu’on y aime et ce qu’on n'y aime pas – comme ce texte de Jean-Philippe Domecq, préremptoire comme le « Qu’on lui coupe la tête »   de la reine de Caroll  (il est vrai qu’en  guillotine...)



Et pourquoi ne pas utiliser les ressources du numérique – blog passeur entre Secousse 5 et 6 ou wiki - pour un débat sur l’Art du Contemporain « territoire des pensées hésitantes » pour plagier Rolin, d’investigations dans la durée, parfois proches du compulsionnel, mais à coup sûr, non paresseuses ?




Ce qu’on y aime, à part tout ce qui a été cité jusqu’ici :

Justin  Jim et là de lien en lien, une richesse fabuleuse : " Une zone d’inconfort, Russian Artic”, “Horseboy” – très beau, “Sunlight Silence on Baïkal”, « Youngsters in Holland », « Muslins in Britain » et, bien sûr «  No man is illegal » et bien d’autres...

- "Le rebelle” de King Vidor, article  et  bande son – un bon choix pour dire la place de l’écriture cinématographique... Il y a aussi  les courts-métrages, comme « La Jetée » récemment  publié par Pierre Ménard  sur un des blogs que nous avons créés.

En conclusion, pour cet anniversaire, un Secousse 5 qui parait  simple, dense, maîtrisé, arrivé à maturité.

Une équipe à féliciter pour cette revue numérique –et non numérisée – lisse et polie comme verre de lunettes.