vendredi 1 juillet 2011

Sérendipiterrements de Dubost en Camboulive

Le 4 mai 2011,
le poète
connaît les vicissitudes de la résidence numérique
(un concept qu’il serait bon de développer,
afin de coller à la modernité ?...
s’il n’existe déjà…) 

Jean-Pascal Dubost
rêverie au travail



Résidence numérique ?

#Jean-Pascal Dubost s’interroge sur le concept qu’il a formulé de « résidence numérique » #

Recherche sur le Net :

- d’abord, la maison numérique, la domotique quoi...

-et puis, timidement émergeant, l’appel d’offres à résidence dans le domaine des Arts Numériques.

Ajoutez à la recheche le mot « poète » ou « poésie » donc résidence/ numérique /poète, dans l’ordre ou le désordre.

Et là vous trouvez en tête des propositions, quoi ?
Non ? Et si !

- « Rêverie au travail », le blog de Jean-Pascal Dubost et
- « Ecritures numériques », celui d’Orphelia Escriu-i-Num’Llul !
Et puis,

- A.Strid (intervention à Saint-Apollinaire-de-Rias, au Vernat, en 2003) – A.Strid au Cube, là où cherchent et créent « les fils » Aziosmanoff (une intervention appréciée de Florent Aziosmanoff à Charbonnières en 2010)
- Et puis Philippe Boisnard à Poitiers...avec qui Giney Ayme se propose de venir nous voir ! [[A.Strid, P.Boisnard, G.Ayme, c’est la revue « Incidences »... que nous avait fait découvrir Y.Carlier...]]

Comme quoi...

On est dans la vidéopoésure (concept Giney Ayme), mais pas dans la problématique posée par Jean-Pascal avec son blog/brouillon public entre brouillon/brouillon et écriture finalisée...
 

Résidence numérique ?
 

Oui et non,  et à bien préciser quand dans toutes leurs formations au numérique, Les Rias ont évité le technicisme !
Oui,  pour une présence par le truchement du blog, outillieu à la fonction définie par « le poète ».
Non parce que ce qui passe par le blog est irréductible au seul numérique.
 

NUMERIQUE ?
 

Le numérique c’est des outils - de l’appareil photo numérique  au téléphone portable, à l’assistance de pilotage des avions ou voitures ou sondes spatiales à l’opération chirurgicale, à la télévision, aux prothèses...
 

Mais le numérique c’est aussi et surtout, bien au-delà d’une collection d’outils et de techniques, de pratiques, une culture dans laquelle l’image et le son prennent de nouvelles dimensions et s’inventent de nouveaux liens –



du poète qui lit dans Secousse ou D’ici là aux flux ou « rivières » d’images sur sol et murs du musée du quai Branly - "The river" de Charles Sandinson, au mur de vidéos de Nam June Paik, aux paysages sonores de Giney Ayme...



Une culture où le mot peut être signe, symbole ou macroprocédure – écrit, dit ou chanté – concept, commande  et/ou  performance, une culture où les signes sont polysémiques et polyvalents (cf le # ou l’escargot @... ) 



Sans entrer dans la nature de médiations symboliques vecteurs d’hominisation...
 

Quand Brossa ou les concrétistes introduisaient des signes dans leurs textes, quand Maciunas cherchait  un design éloquent, quand les conceptuels de Granollers se penchaient sur le point, le trait et la flèche et que Dali tapissait un cercueil de circuits imprimés...
 

Le numérique c’est encore l’émergence ou développement de nouveaux comportements cognitifs...

Je préfèrerais « résidence d’écriture en ces encore tout débuts de  l’ère numérique »

 

Le numérique ce sont les investigations de Camboulive sur l’identité, la mort, l’unité, la vie - avec Visage - et avant - Spirales ou la limite pluie/neige, comme son nom l’indique. Continuité par delà la discontinuité. Zénon l’Eléate revisité. Des pierres au gué, de la partie au tout, métonymie où les dialectiques hégélienne ou marxiste semblent participer de flux à insérer dans des réseaux  complexes et composites...
 

Où les écritures et lectures numériques s’ajoutent aux autres, sans nécessairement les remplacer... mais en les transformant peu ou prou quand elles les imbibent ou innervent ou survolent...
 

Où en effet, elles appellent sinon une synthèse, du moins un autre niveau, où se « programment » (s’orchestrent ? se planifient ? se conjuguent ? se nouent ? se torsadent ?... se fondent et se distinguent...)  les articulations et adhérences dans les espaces et dans les temps, d’écritures hétérogènes, composites, asçavoir « transmedias » (?) et plus...

 

Une ère qui n’en est qu’à ces premiers balbutiements annoncés par quelques décennies de recherches-performances...
 



Qui  situe le workshop et la sérendipité aux conflux d’heuristiques...





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